Tout d’abord, il est essentiel de cibler les villes à fort potentiel locatif. Le nombre de communes éligibles au Denormandie est passé de 250 en 2019 à 1 700 aujourd’hui, incluant des villes comme Chambéry, Valence et Besançon. Parmi ces communes, celles situées en Île-de-France, en zone tendue, présentent un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements, garantissant une demande locative soutenue.

Ensuite, acheter au juste prix est crucial. Les biens éligibles étant souvent des passoires thermiques en mauvais état, il est possible de négocier le prix d’achat à la baisse, notamment en cas de vente contrainte. Cette négociation peut réduire le prix affiché de 10 à 15 %, rendant l’investissement plus attractif. En respectant les critères de travaux d’amélioration, les investisseurs peuvent bénéficier de réductions d’impôt significatives.

Enfin, le choix de la surface du bien joue un rôle important. Les logements de moins de 60 m² sont optimisés pour le calcul du « loyer plafond », ce qui rend les deux et trois pièces particulièrement intéressants. En cumulant les avantages fiscaux du régime Denormandie, les investisseurs peuvent atteindre un rendement de 5,5 à 6,5 % en Île-de-France.